Le mot Gien apparaît en 1543, il tire ses racines de "Divo" qui signifie divin et "Magus" marché, soit Divomagus qui s’est transformé en Giomus. Il caractérise bien la fonction de cette ville : un sanctuaire associé à un centre d’échange.
La ville de Gien a fortement subi les bombardements en 1940 et en 1944 puisqu’elle fut presque totalement dévastée. Les reconstructions d’après-guerre ont été réalisées en utilisant des matériaux régionaux : pierre de taille et briques roses vernissées (briques de 2 tons).
L’église Sainte Jeanne d’Arc construite au XXème siècle est une référence de réalisation dans l’art sacré. Reconstruite entre 1950 et 1954 en briques de la région (intérieur entièrement voûté de briques en plein cintre), seule la tour du clocher est un vestige de la collégiale Saint-Etienne du XVème siècle. La rue des Degrés donne une idée des différences de niveau existant entre le château et la ville basse.
Le vieux-pont comporte 12 arches d’ouverture irrégulière, les plus hautes au niveau du dos d’âne sont les arches marinières. Saint Louis le fit construire en pierres en 1246.
Au XVème siècle, quelques travaux ont permis de consolider ce pont du XIIème siècle, lui-même reconstruit sur la base d’un ancien pont médiéval.
Dans le jardin des Boulards, près de la ruelle des remparts (vestige de remparts), vous apercevrez les arcades de l’Hôtel Dieu. Mises au jour lors des destructions de juin 1940, elles datent du XIIème ou XIIIème siècle.
Dominant la ville et la Loire, bâti à l’emplacement d’une forteresse médiévale (IXème siècle), le château de Gien appartient en 1199 à la Couronne et s’inscrit, dès lors, dans le cours de l’Histoire de France (Jeanne la Pucelle y séjourna en 1429).
En 1484, Anne de Beaujeu, fille aînée de Louis XI, fait reconstruire cet édifice sur les fondations de l’ancien château dont il ne reste que la tour carrée (seule partie blanche en pierre de cet ensemble construit en brique rouge).
Depuis 1952, il abrite le Musée International de la Chasse. Aujourd’hui, il s’appelle : « Château de Gien, Chasse, histoire et nature en Val de Loire ».
La ville abrite le Musée de la Faïencerie et son magasin d’usine.
Origine du nom de la commune : "arabla, érable, lieu qui produit l’érable". Le village est devenu commune associée à Gien en 1972.
Derrière l’église existe un château féodal qui présente le type des constructions militaires de l’époque de Philippe IV (1285). Ces vestiges ne sont visibles que de l’extérieur. Cette forteresse, de forme carrée, est encore entourée d’un large fossé. Quatre tours octogonales en défendaient les quatre angles. Pour pénétrer dans le château, il fallait passer sur le pont-levis, puis sous les voûtes d’un gros pavillon carré. A l’est, un donjon de forme ronde dominait l’ensemble de ces constructions
Personnage célèbre : Jean d’Arabloy ami et confident de Philippe IV, dit le Bel.
Nombre d’habitant : 15 059 habitants
Maire : Monsieur Francis CAMMAL
Adresse : 3, Chemin de Montfort – 45500 Gien
Téléphone : 02 38 29 80 00
Télécopie : 02 38 29 80 09
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Site internet : consulter le site
Facebook : consulter le site
Heures d’ouvertures au public de la mairie
du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 13h30 à 17h30 (sauf le vendredi jusqu’à 16h30) et le samedi de 8h à 11h45.
Commune associée à la Ville de Gien
Nombre d’habitant : 483 habitants
Maire : Monsieur Jacques GREUIN
Adresse : Rue du Château – 45500 GIEN - ARRABLOY
Téléphone : 02 38 67 26 68
Télécopie : 02 38 67 68 15
Courriel : envoyer un email
Site internet : consulter le site
Heures d’ouvertures au public de la mairie :
Mercredi de 14h à 19h et samedi de 9h à 12h.
Pont de Gien
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Pont de Gien
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Chateau de Gien
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Cerf dans la cour du Chateau
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Château Musée de Gien
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Eglise Jeanne d’Arc
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Intérieur de l’église Jeanne d’Arc
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Eglise Jeanne d’Arc
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Les arcades
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Gien Sculptures escaliers du chateau
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Espace culturel
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Gien 30.05.2015
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