L’exposition de groupe « Quelque part sur la Trézée », du 15 au 22 Octobre 2020 de 17h00 à 20h00 à la salle des fêtes, Place de la Libération à Ouzouer-sur-Trézée.
4 artistes oratoriens présentent leurs travaux en gouaches, collages, Ready-made, peinture à l’huile et mosaïques.
Le fil rouge de l’exposition est l’humanité et ses travers. Fantasmée, dénoncée, sublimée ou comparée par contraste, les quatre artistes aux médias bien différents vous invitent à explorer votre conscience et solliciteront votre esprit critique, votre lucidité pour répondre à notre problématique commune : que laisserons-nous demain ?
Andreea Gherghinesco, metteuse en scène de formation, peint depuis deux ans son univers fantasmé qui interroge l’humanité mais aussi son être. Elle sublime le genre animal et l’élève à un rang supérieur au notre. Oui la perversion, la cruauté n’est pas l’apanage des animaux, seul l’instinct primaire guide leurs existences. Andreea nous invite, par contraste, à voir notre monde avec lucidité, douloureux mais primordiale pour fabriquer l’avenir.
Thomas Walter Popovici, jeune artiste de 11 ans, nous invite, de part sa technique du Ready-made, à découvrir des détournements spectaculaires de scènes domestiques (le dîner) comme le faisait l’artiste dadaïste Daniel Spoerri. Aussi très soucieux de l’actualité il fabrique, par le biais du collage, des assemblages d’événements Historiques qui interrogent notre humanité.
Jean Marie-Neveu, après une carrière de décorateur au TNB de Belgique et au Théâtre de Chaillot, il peint à l’huile des toiles contrastées tant dans les couleurs que les thèmes abordés. Il oscille entre l’univers de ses natures fantastiques où la touche et résolument moderne et s’apparente au Street art urbain et celui qui interroge les travers de l’humanité. La sensibilité de Jean-Marie exhorte une tension émotionnelle indéniablement contagieuse.
Alex Noé Popovici, architecte de formation, cherche à mettre en perspective les limites de l’humanité au travers des médias de la photographie ou de la mosaïque. Il convoque des épisodes historiques ainsi que des expériences personnelles pour en restituer une image fantasmée. Les œuvres, toujours sur le fil du rasoir, interrogent la fragilité de nos équilibres individuels et collectifs avec ce questionnement redondant : l’humanité a-t-elle échouée ?